Ce texte est ma participation à l’atelier d’écriture n°301 du 16 Avril 2018 sur Bric à Book

J’ai 10 ans,
Et comme beaucoup de petites filles, je suis espiègle et affectueuse.
Quand avec les enfants je joue, je fais pourtant moue boudeuse,
Car constamment je suis raillée à cause de mon allure curieuse.
J’ai 10 ans,
J’ai les yeux verts et la peau blanche, parsemée de taches de rousseur.
Mes cheveux longs couleur d’automne, sont souvent cause de douleur :
Ils font de moi un être étrange, qui interpelle et qui dérange.
J’ai 10 ans,
Quand parfois je laisse tomber sur mes épaules ma chevelure,
Je sens les yeux plein de stupeur, prendre mon geste comme une injure !
Ces yeux la ne voient que laideur, dans la couleur de ma coiffure.
J’ai 10 ans,
Mais je me moque de ces regards qui ont peur de la différence.
Et fais don de ma distinction à ceux qui voudront l’accepter…
Toi qui regardes ma photo, ce cadeau vas-tu l’apprécier ?
© Jos Gonçalves le 16 Avril 2018
Une ode qui invite au respect. Ça fait du bien.😃
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Merci Vénusia ! 😉
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Le cadeau de ton texte, pour sûr que je vais l’accepter ! 😉 Sur le fond je ne peux qu’adhérer à l’idée engagée sur la différence ou tout au moins une singularité qui dénote par rapport à une normalité dans laquelle on croit surfer… Sur la forme, ton style parfois se rapproche d’un slam ou d’une chanson, j’aime 😉
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Rhoo Merci Nady. Si j’avais osé écrire plus tôt, je crois que je me serais lancée dans l’écriture de chanson, cela m’aurait vraiment plu… Merci encore 😉
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@les a priori ont la peau dure…Perso, j’adore les cheveux de cette petite fille mais il est vrai que le regard des gens sur les roux est encore méchant aujourd’hui…
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Oui le regard de certaines personnes sont souvent durs envers les différences en général, que ce soit la couleur de cheveux, de peau ou toute autres particularités. Ce qui peut faire la force des gens « différents » c’est de ne pas voir que les regards haineux, mais bien tous les autres ! Merci Valérie de ta visite !
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Je vois que nous avons eu une idée du même genre, sauf que j’ai fait parler cette petite fille quinze ans plus tard! J’aime beaucoup le rythme de ce texte.
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Oui, Estelle et qui sait ? Ma petite de 8 ans deviendra peut-être une Lucinda dans 15 ans ! 😉
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Moi aussi je l’ai imaginée frondeuse et rebelle !! On le sent dans cette photo qu’elle fait de sa rousseur une force espiègle.Bravo pour ton texte aux mots très bien choisis !
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Oui et puis je ne sais pas toi mais j’aime les enfants un peu « rebelles », ceux qui ne te disent pas les mots que tu attends mais ceux qu’ils ont envie d’exprimer. J’aime la spontanéité/vérité…chez les enfants comme chez les adultes d’ailleurs. 😉
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Moi aussi 😉 Avec les miens je suis servie.
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Une différence comme une chance, un cadeau. J’aime énormément. On sent cette petite fille rebelle et confiante malgré les moqueries et regards extérieurs.
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Elle a très vite compris qu’il n’y a que deux façons d’aborder un problème : subir ou agir. Certes le choix n’est pas large… mais elle a fait le deuxième !
Merci Marie 😉
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Que voilà un joli poème chère Jos… Merci de ce joli moment.
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Et merci à toi d’être passé par là !
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j’aime bien la répétition de j’ai 10 ans comme une incantation
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Oui, en plus du rythme que cela donne au texte je trouve que la répétition apporte une forme de « puissance et d’affirmation » aux mots qui suivent… Merci Blandine !
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Quand on a dix ans, tout est possible!
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Absolument, on se sent tout puissant quand on est enfant, alors qu’on ne l’est pas vraiment si ce n’est en rêve. Par contre, une fois adulte, alors que beaucoup de choses sont réellement possibles, on n’ose pas par peur des conséquences… Merci de ton commentaire Pierforest!
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Elle est tellement mignonne cette petite que j’ai du mal à imaginer qu’elle puisse être vue autrement. Je trouve sa chevelure magnifique, elle donne une impression de fougue.
merci pour cette ode à la tolérance 🙂
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Sans armure ni bouclier, même du haut de ses 10 ans, elle se forme une carapace et comprend qu’elle est différente et peut même en jouer et se faire respecter. Dix ans, c’est jeune et pourtant on comprend des choses essentielles du quotidien. Ce texte impose beaucoup de respect.
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